IMAF: Un pôle pluridisciplinaire au service de l’étude de l’Afrique → Rythmgroup

L’Institut des mondes africains (IMAF) est le fruit de la fusion de trois laboratoires prestigieux : le Centre d’études des mondes africains (CEMAf), le Centre d’études africaines (CEAf) et le Centre d’histoire sociale de l’islam méditerranéen (CHSIM). Depuis sa création le 1er janvier 2014, il s’est imposé comme une référence incontournable dans le domaine de la recherche sur l’Afrique et ses diasporas. Fort d’une approche interdisciplinaire, l’IMAF regroupe des chercheurs spécialisés dans l’histoire, l’histoire de l’art, l’anthropologie, la science politique, l’histoire du droit, l’archéologie et la géographie.

Axes de recherche de l’IMAF :

L’IMAF se structure autour de six axes de recherche qui permettent d’aborder de manière approfondie les multiples facettes de l’Afrique et de ses diasporas. Le premier axe concerne la « Fabrique et circulation des savoirs », qui examine la production, la transmission et la circulation des connaissances en lien avec l’Afrique.

Le deuxième axe, intitulé « Économies politiques et mondialisations africaines dans la longue durée », explore les dynamiques économiques et politiques du continent à travers une perspective historique. Le troisième axe, « Pouvoirs, espaces, temporalités et usages du passé », interroge les différentes formes de pouvoir, les espaces de pouvoir, les temporalités et les usages du passé en Afrique. Le quatrième axe, « Les espaces du religieux : généalogies, textualités, matérialités », se penche sur les pratiques religieuses et leur inscription dans les espaces africains. Le cinquième axe, « L’art, objet politique », analyse le rôle et l’influence de l’art dans les sphères politiques en Afrique. Enfin, le sixième axe, « Genre, corps, subjectivités », explore les questions liées au genre, au corps et aux subjectivités en Afrique et dans ses diasporas.

Tutelles et partenariats :

L’IMAF est rattaché à six tutelles, à savoir le Centre national de la recherche scientifique (CNRS – UMR 8171), l’Institut de recherche pour le développement (IRD – UMR 243), l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), l’École pratique des hautes études (EPHE), l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Aix-Marseille Université (AMU). Cette pluralité de tutelles témoigne de la reconnaissance de l’IMAF en tant qu’acteur majeur de la recherche sur l’Afrique.

Implication dans le GIS Études africaines :

L’IMAF joue un rôle essentiel au sein du Groupement d’intérêt scientifique (GIS) Études africaines. En tant que porteur de ce groupement jusqu’à septembre 2021, l’IMAF participe activement à la coordination et à la promotion des études africaines en France et à l’international. Cette initiative permet de favoriser les échanges entre chercheurs, de renforcer les collaborations et de valoriser les travaux menés dans le domaine des études africaines.

L’IMAF a de nombreux objectifs futurs visant à promouvoir les études africaines et à diffuser les connaissances dans ce domaine. Voici quelques-uns de ces objectifs :

1. Renforcer les collaborations internationales : L’IMAF aspire à développer des partenariats et des collaborations avec des institutions de recherche africaines et internationales. Cela permettra d’établir des ponts plus solides entre les chercheurs et les universitaires travaillant sur l’Afrique, favorisant ainsi un échange d’idées et de connaissances enrichissant.

2. Encourager la recherche interdisciplinaire : L’IMAF continuera à promouvoir une approche interdisciplinaire et transversale dans ses travaux de recherche. Cette approche permet de mieux appréhender la complexité des problématiques africaines et de générer des connaissances nouvelles et approfondies.

3. Favoriser la formation et l’encadrement des jeunes chercheurs : L’IMAF accorde une importance primordiale à la formation des jeunes chercheurs. Il vise à les accompagner dans leurs parcours académiques et à promouvoir leur insertion dans le monde de la recherche en leur offrant des formations, des colloques et des rencontres scientifiques.

4. Organiser des événements scientifiques : L’IMAF souhaite continuer à organiser des colloques, des conférences et des séminaires afin de favoriser les échanges et la diffusion des connaissances. Ces événements réunissent des chercheurs de renommée internationale ainsi que des acteurs du monde universitaire et de la société civile intéressés par les études africaines.

5. Valoriser les savoirs africains : L’IMAF s’engage à mettre en valeur les savoirs et les perspectives africaines dans le domaine des études africaines. Cela passe notamment par la traduction et la publication d’ouvrages écrits par des chercheurs africains, ainsi que par la promotion des travaux de recherche menés par les chercheurs africains.

6. Développer des outils numériques et des ressources en ligne : L’IMAF envisage de développer des outils numériques et des ressources en ligne pour faciliter l’accès aux connaissances et promouvoir la recherche sur l’Afrique. Cela contribuera à élargir la diffusion des connaissances et à toucher un public plus large.

l’IMAF se fixe pour objectif de continuer à être un acteur majeur dans la promotion des études africaines, en favorisant la recherche interdisciplinaire, la collaboration internationale, la formation des jeunes chercheurs et la diffusion des connaissances. Grâce à ces initiatives, l’IMAF contribuera à l’enrichissement des connaissances sur l’Afrique et à une meilleure compréhension des enjeux qui y sont liés.

L’IMAF est engagé dans le Groupement d’intérêt scientifique (GIS) Études africaines, dont il a été le porteur jusqu’en septembre 2021. Il fait également partie de plusieurs structures de recherche de renom, telles que l’Africa-Europe Group for Interdisciplinary Studies (AEGIS) et les Laboratoires d’excellence (Labex) :

1. Africa-Europe Group for Interdisciplinary Studies (AEGIS) : L’IMAF est une composante essentielle du réseau de recherche AEGIS, qui réunit des institutions européennes travaillant sur l’Afrique. Cette collaboration interdisciplinaire favorise les échanges et la coopération entre les chercheurs européens spécialisés dans les études africaines.

2. Laboratoires d’excellence (Labex) : L’IMAF est membre de plusieurs Labex, qui sont des laboratoires d’excellence français. Parmi eux, on retrouve le Labex HASTEC (Histoire et anthropologie des années savoirs, des techniques et des croyances), le Labex TEPSIS (Transformation de l’État, politisation des sociétés, institution du social) et le LabexMed (Les sciences humaines et sociales au cœur de l’interdisciplinarité pour la Méditerranée). Ces Labex regroupent des chercheurs de diverses disciplines travaillant sur des thématiques liées à l’Afrique et à la Méditerranée.

Concernant la direction de l’Institut, au 1er janvier 2024, l’IMAF est dirigé par une direction collégiale comprenant Violaine Tisseau, Anne Doquet et Aïssatou Mbodj-Pouye. Henri Médard occupe le poste de directeur adjoint sur le site d’Aix. Il y a deux chargées de mission : Marie-Aude Fouéré, auprès de l’EHESS, et Marie-Emmanuelle Pommerolle, auprès de Paris 1. Cécile Vincenti assure le rôle d’administratrice et de secrétaire générale de l’Institut.

En tant que membre de ces différentes structures et grâce à la collaboration avec des institutions européennes et françaises, l’IMAF bénéficie d’un réseau étendu et renforce son expertise dans les études africaines. Cela lui permet de mener des recherches de pointe, d’encourager la pluridisciplinarité et de contribuer de manière significative au développement des connaissances sur l’Afrique.

L’Institut des mondes africains (IMAF) incarne l’excellence de la recherche pluridisciplinaire sur l’Afrique et ses diasporas. Grâce à ses six axes de recherche diversifiés et à ses partenariats stratégiques avec des institutions renommées, l’IMAF contribue de manière significative à l’avancement des connaissances dans le domaine des études africaines. En tant que pôle de référence, il joue un rôle clé dans la promotion de la recherche, la formation des jeunes chercheurs et la diffusion des savoirs sur l’Afrique.